« A trente ans, tout est joué : oeuvre, carrière, amour, destinée. Après, il suffit de suivre les rails - chemin de velours ou mauvaise glissade, peu importe - on "suit" sa pente. Entre vingt et trente ans, on la "fait". »
« Tu as le droit de tuer un animal pour t'en nourrir à condition que ta joie de le manger soit plus grande que la joie qu'il avait à vivre. »
« La mort n'est que le milieu d'une longue vie. »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« Les chevaux sont des créatures mystérieuses, ou divines. »
« La vie, qui crée le désespoir, est plus forte que le désespoir. »
« On peut tout savoir sur la cellule nucléaire et être atteint de cécité galopante en ce qui concerne ses plus proches. »
« Une femme qui ne désire pas être secouée de temps en temps est une malade du ventre ou du cerveau. »
« Un noble mensonge demande moins de force qu'une cruelle vérité. »
« Pour la plupart des gens, la lecture, c'est du temps perdu. Et, chose autrement grave, du temps perdu avec ennui. »
« Nos désirs nous cachent le visage même du mensonge que nous vivons. »
« Une bonne imitation est une nouvelle invention. »
« Mets tes paroles sur le bout de ton doigt et tourne-les de sept manières avant de les exprimer : aucun mal ne résultera jamais de tes paroles. »
« Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes. »