« J'attends la mort avec l'impatience d'une vierge au soir de ces noces : pour passer ma première nuit avec Dieu ! »
« Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique. Il serre de près la phrase d'un auteur, se sert de ses expressions, efface une idée fausse, la remplace par l'idée juste. »
« J'entends bien que je pourrais devenir sourd, je sens bien que je pourrais perdre l'odorat, mais je ne me vois pas devenir aveugle. »
« Rien n'arrive sans une cause. Et les desseins les plus inattendus naissent de profonds sillons de l'âme... »
« Chacun est redevable à Dieu dans la mesure de son appel. Pas davantage. Il nous a créés libres. Il nous veut libres. »
« Il n'était pas menteur, il avouait la vérité et disait qu'il était cruel. »
« Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes: la conclusion morale est absente. Décrire les passions n'est rien; il suffit de naître un peu chacal, un peu vautour, un peu panthère. »
« Je boirai du lait quand les vaches brouteront du raisin. »
« Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle. »
« Le contrat est sans valeur : Dieu nous a vendu le paradis en viager sans nous avertir qu'il était immortel. »
« ... Beau comme le tremblement des mains dans l'alcoolisme... »
« La larme dans l'oeil est la blessure dans le cœur. »
« On peut compter le nombre de pommes dans un arbre, mais l'on ne peut jamais compter le nombre d'arbres dans une pomme. »
« La poésie doit être faite par tous. Non par un. »