« J'ai toujours considéré une jeune veuve qui pleure son mari comme un bâton de bois vert qu'on a jeté en travers sur le feu: il pleure par un bout, quand le cœur est près de s'enflammer. »
« Quand on vit enfin, on ne réfléchit pas sur ce qu'on vit : on en profite tout simplement. Le questionnement vient après, une fois que le corps s'est délesté de sa fureur de vivre. »
« Rien de plus pathétique que le dérisoire. »
« Nul combat ne vaut l'effort si la victoire n'est acquise à l'avance. »
« Je ne m'en connais d'autres que ceux de l'Eglise et de l'Etat. »
« En spiritualité, il est dangereux de marcher seul... Car l'essence de la vie intérieure, c'est l'obéissance. »
« Les femmes mariée sont comme les serrures: toutes ont leurs pennes. »
« Les grands embrasements naissent de petites étincelles. »
« Il nous arrive à la fois des événements drôles, curieux, angoissants, voulus ou non. Chacun d'eux est une maille, mailles qui formeront la chaîne longue ou courte de notre vie. »
« Ballon: Asticot jeté dans le Champs-de-Mars, pour y pêcher les Parisiens, le dimanche. »
« Nul ne voit jamais si clair aux affaires d'autrui que celui à qui elles touchent le plus. »
« Ecrire est une tentation de diversion et un acte insensé d'oubli de soi. »
« En matière d'Etat, il faut tirer profit de toutes choses, et ce qui peut être utile ne doit jamais être méprisé. »
« Il faut définir le cadre d'une longévité en bonne santé. Vieillir n'est pas une maladie. »