« Les livres que le monde appelle immoraux sont ceux qui lui montrent sa propre ignominie. »
« Ce qu'un homme pense de lui-même, voilà ce qui règle ou plutôt indique son destin. »
« Les gens qui vous parlent du bon vieux temps ont généralement dépassé la cinquantaine. »
« Il est des maisons qui donnent des ordres. Elles sont plus impérieuses que le destin : au premier regard on est vaincu. On devra habiter là. »
« Notre seule vraie famille est celle des livres. On y éprouve un sentiment de perméabilité avec celui qui raconte : il donne tant de force, tant de frissons. »
« L'amour ne peut s'apprendre dans les livres, car l'amour est un petit dieu malin qui volette, invisible, de-ci, de-la, vous assomme puis s'enfuit comme les premières hirondelles printanières. »
« Le silence permet de trouver son destin. »
« Le destin mêle les cartes et nous jouons. »
« J'ai toujours aimé la nuit, il y a des tas de choses dedans qui parlent, qui chantent ou qui racontent. »
« Ils me font sourire ceux qui parlent sérieusement de leur avenir. Leur avenir est dans la tombe. »
« La tragédie de la mort est en ceci qu'elle transforme la vie en destin. »
« Écrivez vingt livres. Un critique vous jugera en vingt lignes, et vous ne serez pas le plus fort. »
« Ce qui fait qu'on goûte médiocrement les philosophes, c'est qu'ils ne nous parlent pas assez des choses que nous savons. »
« Le public qui aime les livres est restreint, mais ferme dans ses choix, et courageux dans ses curiosités. »