« Mon stylo, c'est ma vie bafouée, mon encre, c'est mon sang martyrisé, mon talent, c'est ma tête relevée. »
« L'encre des billets doux pâlit vite entre les feuillets des livres de cuisine. »
« La douleur est une bonne source d'inspiration, et que les zones d'ombre du passé montrent au stylo la direction. »
« Laisse moi mon stylo, y'a pas moyen que je m'arrête ; j'ai une envie d'écrire comme t'as une envie de cigarette. »
« Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière. »
« Si un jour vous voyez une infirmière avec un thermomètre sur l'oreille c'est que un de ces patients aura un stylo dans le cul ! »
« Quand une amitié est bafouée, rien ne peut la reconstituer. Tandis que les blessures d'amour, du désir, de la sexualité peuvent se cicatriser, celles de l'amitié sont éternelles, définitives. »
« Il ne faut écrire qu'au moment où chaque fois que tu trempes ta plume dans l'encre un morceau de ta chair reste dans l'encrier. »
« Cloué à vie sur son fauteuil roulant, il écrivait les voyages qu'il ne ferait jamais en brésilien, à l'encre de Chine sur du papier d'Arménie. »
« L'acte d'écrire peut ouvrir tant de portes, comme si un stylo n'était pas vraiment une plume mais une étrange variété de passe-partout. »
« Tache d'encre bleue en forme de fleur; pur accident ou rature embellie au crayon feutre. »
« Mais dans mes souvenirs un détail se détache avec une parfaite netteté: sous chaque poème il y avait, en guise de signature, un petit cavalier noir de jeu d'échecs dessiné à l'encre. »
« Le ciseau du sculpteur libère la jeune fille, l'athlète ou le cheval du bloc de marbre. De même les signes sont tous prisonniers de l'encre et de l'encrier. Le calame les en libère et les lâche sur la page. La calligraphie est libération. »
« Le ciel est blanc comme l'intérieur d'un nuage, et les étoiles noires comme des trous d'encre. »