« Il en faut des pauvres pour faire une vraie paroisse. Sans les pauvres, le banquet du ciel ne serait pas complet. »
« Les riches ont besoin des pauvres pour continuer à se croire riches. »
« La mort, c'est juste un peu de vie qui bascule, tout-à-coup. »
« Le bonheur, il est en soi, paraît-il. On le fait soi-même. »
« L'homme a perdu son âme et la cherche au fond de son portefeuille ou dans les abîmes de son sexe. »
« Ecrire, pourquoi ? Ecrire pour qui ? Est-ce vraiment si important ? Ecrire l'activité des insectes que nous sommes ! »
« Dieu est comme le vent qui passe : on le sent partout et on ne le voit nulle part. »
« L'homme n'est pas fait pour le malheur, la preuve, c'est que ça le chagrine. »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Le nombre des différences, soit physiques, soit morales, qui se remarquent entre l'homme et les animaux mamellés, est beaucoup plus grand que la somme de leurs ressemblances. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« Les chevaux barbas ou de Barbarie diffèrent des arabes non par la taille, qui est à peu près la même, mais par la croupe, qui est un peu plus longue... On distingue facilement un cheval anglais d'un barba par les oreilles, qui sont plus longues. »
« Lorsqu'elle joue ou qu'on la caresse (la marmotte), elle a la voix ou le murmure d'un petit chien ou le ragoulement d'un chat. »
« La conscience est à la fois scrupuleuse et hypocrite. Elle s'accuse, mais elle fuit devant la vérité, parce qu'elle veut ignorer la cause réelle de ses tourments. »