« Nous sommes dans les broussailles ; croît en nous l'herbe mauvaise, un crin mental qu'il faut arracher par poignées pour découvrir le paysage qui nous entoure. »
« Les femmes laides n'ont été mises sur la terre que pour faire la consolation des aveugles. »
« La lune est le pain à cacheter de la nature. »
« Dans la vie il faut arriver avant de partir. L'avenir est à ceux qui sont déjà parvenus. »
« On ne réalise jamais ses rêves les plus profonds. Au mieux on, on ne fait que les effleurer, sans doute pour que cela devienne plus amer au fond de soi. »
« J'aimerais aller dans le sommeil comme j'avance dans l'amour : avec l'impossibilité d'en revenir, brûlant jusqu'au dernier tous mes vaisseaux chantants. »
« Il est difficile de dire avec vérité à partir de quel mot commence une révolution. »
« L'apocalypse est au commencement de soi puisque la fin précède toute naissance. »
« On ne fuit jamais assez loin et on ne se fuit jamais assez longtemps ! Car toujours vous rejoint l'inadmissible. »
« Rien n'intrigue davantage d'un certain langage, et l'accent qu'on met dedans. »
« Poussée à bout la solitude n'est que la face voilée de la multitude. »
« Ce n'est pas ce qu'on fait sortir de soi dans la poésie des autres qui est important, mais le fait d'avoir enfin une oreille pour l'entendre. »
« La mort, c'est long parfois, ça veut vivre avant de finir. »
« Il n'y a pas de véritable méditation qui ne laisse pas épuisé. »