« Il existe deux sortes de combattants. Ceux qui conçoivent des stratégies et ceux qui ne sont jamais départis de la tendance enfantine à briser des objets. »
« On est toujours plus ou moins exilé : du ventre de sa mère, ensuite de toute la famille, puis du lieu, du souvenir. »
« Je n'ai jamais assisté à des courses de spermatozoïdes mais j'ai donné beaucoup de départs ! »
« En politique, la communauté des haines fait presque toujours le fond des amitiés. »
« Les humains sont le résultat d'un chemin évolutif d'une exquise complexité, plein de faux départs, d'impasses et d'accidents statistiques. »
« Dans la vie politique, on ne se fait pas, on ne se crée pas de véritables amitiés. On a quelques bons compagnons. »
« Quand on veut vivre parmi les hommes, il faut laisser chacun exister et l'accepter avec l'individualité, quelle quelle soit, qui lui a été départie. »
« Ne publiez pas vos poèmes, chantez-les ! »
« Je suis un poète, mais je ne veux pas être un poète pour d'autres. Je dévorerai mes propres poèmes et j'en vivrai. »
« Laissons l'amour de Dieu à nos poèmes et cachons-le sous notre prose : c'est une façon de le respecter que de le chanter ou de le taire. »
« Jusqu'à vingt-cinq ans les enfants aiment leurs parents ; à vingt-cinq ans ils les jugent ; ensuite ils leur pardonnent. »
« Il y a toujours un peu de vide dans les amitiés les plus pleines, comme dans les oeufs. »
« D'abord continuer, ensuite commencer. »
« Le mariage : d'abord sous le gui, ensuite sur le houx. »