« Laissons l'amour de Dieu à nos poèmes et cachons-le sous notre prose : c'est une façon de le respecter que de le chanter ou de le taire. »
« Les poèmes aideront à passer avec soi et d'autres êtres le nécessaire serment de fidélité à la vérité de la vie. »
« Gloire aux Français ! Ils ont travaillé pour les deux plus grands besoins de l'humanité : la bonne chair et l'égalité civile. »
« La gloire, c'est comme un cigare qu'on mettrait dans la bouche par le bout allumé. D'abord ça brûle, et puis, on ne sent plus que la cendre. »
« La gloire n'est qu'une fausse monnaie contre laquelle nous sacrifions aux autres notre propre bonheur. »
« Les poèmes se font à peu près comme les canons : on prend un trou, et on met quelque chose autour. »
« Et nos poèmes encore s'en iront sur la route des hommes, portant semence et fruit dans la lignée des hommes d'un autre âge. »
« Ah ! La gloire, triste denrée. Elle se paye cher et ne se garde pas. Ne serait-elle point l'égoïsme des grands hommes, comme le bonheur est celui des sots. »
« Malheureux celui qui lit sa gloire dans le regard versatile du public. »
« La claque est à la gloire dramatique ce que les pleureuses étaient à la douleur. »
« La modestie est le seul éclat qu'il soit permis d'ajouter à la gloire. »
« Le monde n'est qu'une branloire pérenne. »
« Ce qui d'abord est gloire à la fin est fardeau. »
« La gloire n'est qu'une des formes de l'indifférence humaine. »