« Les petits enfants mûrissent les grands-parents, je veux dire : les rapprochent du gâtisme. »
« Tout poème naît d'un germe, d'abord obscur, qu'il faut rendre lumineux pour qu'il produise des fruits de lumière. »
« Le poème, cette hésitation prolongée entre le son et le sens. »
« Les parents ne découvrent que très tard - trop tard parfois, hélas ! - qu'il est difficile de se faire aimer par leurs enfants. »
« Le jour de pluie est un jour idéal, le seul où les parents s'ingénient à nous trouver quelque chose à faire sans y parvenir. »
« La femme de quarante ans cherche furieusement et désespérément dans l'amour la reconnaissance qu'elle n'est pas encore vieille. Un amant lui semble une protestation contre son acte de naissance. »
« Une éducation est réussie le jour où l'adolescent peut dire à ses parents et à ses maîtres : vous vous êtes trompés, votre univers, nous, on n'en veut pas. »
« Nos parents et nos maîtres sont nos ennemis naturels quand nous entrons dans le monde. »
« Un être humain, comme n'importe quel animal ou végétal, reçoit de ses parents un certain héritage substantiel, un certain patrimoine héréditaire. »
« Le suicide aussi est un poème, en un certain sens. Il paraît même que c'est une oeuvre d'art... »
« L'amour n'est peut-être que la reconnaissance du plaisir. »
« Mieux vaut avoir de nombreux enfants. Ils se répartissent la sottise de leurs parents. Le fils unique la garde toute pour lui. »
« Je suis esclave de mon baptême. Parents, vous avez fait mon malheur et vous avez fait le vôtre. »
« La reconnaissance est une vertu qui tient souvent la place de l'amour, et bien des hommes achètent le bonheur en la faisant naître dans les âmes qui ne veulent pas ou ne peuvent pas aimer. »