« Ecrire, c'est tuer, prier, délirer. Pour combler l'écart. Abolir l'Entre. Et n'y parvenir jamais. »
« L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. »
« L'aiguillon de la chaleur, comme un trait de guêpe, irrite. »
« On peut toujours interpréter ses rêves et ceux d'autrui ; dans ce domaine aux limites imprécises, une interprétation en vaut une autre, et la logique en est habituellement pour ses frais. »
« L'enseignement, c'est une amitié. »
« Les femmes sont magiques... Alors je suis devenu magicien. »
« Oui, l'amour fait mal : comme les grands oiseaux rapaces, il plane au-dessus de nous, il s'immobilise et nous menace. »
« Ce qui est révoltant dans la guerre, c'est qu'elle prive l'homme de son combat individuel. »
« L'Angleterre est un empire, l'Allemagne un pays, la France est une personne. »
« C'est cela le chemin difficile, incompréhensif, rebutant : renoncer à soi-même quand on n'avait que cela à offrir. »
« Tu es belle, si belle que te regarder est une souffrance. »
« La liberté, c'est l'homme. Même pour se soumettre, il faut être libre ; pour se donner, il faut être à soi. »
« Le début de la sagesse : être, savoir, sans besoin de le crier. »
« Illusion dérisoire de tenir la vie alors que celle-ci fuit de tous côtés, indomptée, indomptable, fière. Libre. »