« Les temps changent. Autrefois, c'était l'homme qui décidait. Il donnait la vie, la femme était comme un frigidaire. Enfin, un frigidaire chaud ! Dont l'homme tirait la poignée ! »
« Ce qu'on appelait autrefois l'âge mûr tend à disparaître. On reste jeune très longtemps, puis on devient gâteux. »
« Plus je me remémore, plus le vécu d'autrefois s'enrichit et se diversifie, comme si la mémoire ne s'épuisait pas. »
« Le goût de la nation est de lire des romans, et la mode est d'en mépriser les auteurs. »
« Les bons romans collent au réel sans l'imiter. »
« Autrefois, un roi de Thulé - Qui, Jusqu'au tombeau fut fidèle, - Reçut, à la mort de sa belle, - Une coupe d'or ciselé. »
« Les faveurs des femmes sont dans les romans ce que sont, dans les contes, les souhaits accordés par les fées. Il s'agit de ne pas se tromper. »
« Autrefois, le ridicule tuait ; aujourd'hui, il tire à deux cent mille exemplaires. »
« Autrefois, les livres étaient écrits par les hommes de lettre et lus par le public. Aujourd'hui, ils sont écrits par le public et personne ne les lit. »
« Les romans sentimentaux correspondent, en médecine, à des histoires de maladies. »
« Le passé nous fait nous souvenir des gens d'autrefois à qui nous devons ce que nous sommes, à qui nous devons tant d'estime, gens simples, peut-être, mais d'une si grande richesse humaine, bien souvent. »
« Autrefois, on s'instruisait pour soi-même. Aujourd'hui, c'est pour en imposer aux autres. »
« L'amour plaît plus que le mariage, par la raison que les romans sont plus amusants que l'histoire. »
« La fécondité et la grandeur d'un genre se mesurent souvent au déchet qui s'y trouve. Le nombre de mauvais romans ne doit pas faire oublier la grandeur des meilleurs. »