« Le lecteur de la poésie n'analyse pas, il fait le serment de l'auteur, son proche, de demeurer dans l'intense. »
« Dieu cherche, lui sans yeux,A voir enfin la lumière. »
« Il faut perdre son âme. Mais comment? »
« La suprême ironie de l'amour n'est-elle pas de croire qu'il y a toujours un vainqueur et un vaincu, alors que l'amour se joue bien des amants et en fait ses esclaves. »
« Les mirages de la passion dans un cœur longtemps pur sont déconcertants. »
« N'essayez jamais d'être ce que vous n'êtes pas. »
« Il y a des yeux grands ouverts au secret des yeux fermés. »
« Les vrais mobiles de nos actes ne sont-ils pas souvent dissimulés derrière une façade d'autant plus facile à ériger qu'elle répond à une nécessité instinctive ? »
« L'amour maternel est le plus près de la miséricorde divine. »
« Nos maladies nous ressemblent. »
« Nous vivons dans un monde où des activités de plus en plus nombreuses et pressantes concurrencent toujours plus durement celle qui consiste à se préoccuper de la poésie, que ce soit dans les livres ou dans le rapport à soi. »
« Il te faudra franchir la mort pour que tu vives. »
« C'est effrayant de vivre avec des gens qui vous connaissent. Ils vous empêchent de changer en ne s'apercevant pas que vous êtes un autre. »
« Le bonheur et le malheur sont toujours relatifs à quelque situation antécédente dont on conserve le souvenir. »