« Dès qu'un homme cherche le bonheur il est condamné à ne pas le trouver. Quand il paraît être dans l'avenir, songez-y bien, c'est que vous l'avez déjà. Espérer, c'est être heureux. »
« Songez à la perplexité d'un homme hors du temps et de l'espace, qui a perdu sa montre, et sa règle de mesure, et son diapason. Je crois, Monsieur, que c'est bien cet état, qui constitue la mort. »
« Ne soyez jamais trop impatient devant un feu rouge. Songez que, lui, il a eu la patience de vous attendre toute la journée. »
« Songez-y, un métaphysicien n'a, pour constituer le système du monde, que le cri perfectionné des singes et des chiens. »
« Le passé est soldé, le présent vous échappe, songez à l'avenir. »
« En élevant un enfant, songez à sa vieillesse. »
« Ne soyez jamais impatient devant un feu rouge. Songez que lui a eu la patience de vous attendre toute la journée. »
« L'oeil, songez à lui. Il boit la vie apparente pour en nourrir la pensée. Il boit le monde, la couleur, le mouvement, les livres, les tableaux, tout ce qui est beau et tout ce qui est laid, et il en fait des idées. »
« Songez-y bien : il faut désormais que mon cœur,S'il n'aime avec transport, haïsse avec fureur. »
« Cet ennemi barbare, injuste, sanguinaire, Songez, quoi qu'il ait fait, songez qu'il est mon »
« Puisqu'il est des vivants, ne songez plus aux morts. »
« Ne combattez l'opinion de personne; songez que, si l'on voulait dissuader les gens de toutes les absurdités auxquelles ils croient, on n'en aurait pas fini, quand on atteindrait l'âge de Mathusalem. »
« La joie est tributaire de la souffrance. La souffrance est partie de la joie. Quand nous avons faim, songez comme la nourriture nous paraît bonne! »
« On reproche souvent aux grands de n'avoir pas fait tout le bien qu'ils eussent pu dispenser. Ils pourraient bien répondre : songez seulement à tout le mal que nous eussions pu faire et dont nous nous sommes abstenus. »