« A quarante ans, l'homme ne sait plus que travailler. Travailler, c'est marcher vers soi-même. »
« Ecrire, c'est produire le texte. Lire, c'est le recevoir d'autrui sans y marquer sa place, sans le refaire. »
« Le plaisir du texte a été évincé par le désir du sexe et la mission des écrivains consiste à les réconcilier. »
« Mes parents avaient vécu quarante ans ensemble, mais par pure animosité. »
« Ecrire des vers à vingt ans, c'est avoir vingt ans. En écrire à quarante, c'est être poète. »
« A vingt ans, la femme n'a pas les yeux dans sa poche. A quarante ans, elle a les yeux dans vos poches. A soixante ans, elle a des poches sous les yeux. »
« Quarante ans, bien sûr, c'est encore jeune mais on sent qu'il n'y a plus une minute à perdre, on sent que c'est l'été des Indiens de la vie. »
« Par ma foi ! Il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien. »
« C'est quand je perds mes forces que je peux commencer à trouver l'objet d'un livre ou d'un texte. »
« Les femmes, on les flatte à vingt ans, on les abandonne à quarante. »
« A vingt ans, les problèmes sont métaphysiques et insolubles ; à quarante-cinq, ils sont incarnés mais plus insolubles encore. »
« L'amour, à quarante ans, n'est ni moins précieux, ni moins fragile qu'à vingt. »
« Les trois âges de la dévotion féminine, - le désir, la vanité, la peur : quinze, trente, quarante ans. »
« A partir de quarante ans, tant vaut l'homme, tant vaut l'acteur. »