« C'est une règle éternelle de morale et de politique qu'il ne faut jamais pousser son ennemi jusqu'au désespoir. »
« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« On a vu des chevaux et des cavaliers parfaitement d'accord : c'étaient assez souvent des chevaux de bois. »
« C'est par l'étude de son âme que l'homme est d'abord averti de sa grandeur. »
« Tout bon exilé pense que ce qui vient d'ailleurs est toujours meilleur. »
« Parler pour ne rien dire, c'est pour les trois quarts et demi des gens exprimer tout ce qu'ils pensent. »
« Borgne - Être simple et crédule qui voit tout d'un bon oeil. »
« C'est toujours par la faim que commence un bon repas. »
« Voici mon opinion sur la poésie : les vers sont de petites prisons cellulaires où la pensée est coffrée. »
« Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes. »
« Il y a cette différence entre un cornichon et un mari que l'un se confit dans son entier et l'autre dans sa moitié. »
« Le plus grand ridicule pour une femme, c'est d'être un homme. »
« La vie n'est pas une suite, mais un fouillis de bris et de ruptures entremêlés. »