« La poésie doit être faite par tous. Non par un. »
« Les trois points terminateurs me font hausser les épaules de pitié. A-t-on besoin de cela pour prouver que l'on est un homme d'esprit, c'est-à-dire un imbécile? Comme si la clarté ne valait pas le vague, à propos de points! »
« Moi, si cela avait pu dépendre de ma volonté, j'aurais voulu être plutôt le fils de la femelle du requin, dont la faim est amie des tempêtes, et du tigre, à la cruauté reconnue: je ne serais pas si méchant. »
« La jeunesse écoute les conseils de l'âge mûr. Elle a une confiance illimitée en elle-même. »
« Toi, jeune homme, ne te désespère point, car tu as un ami dans le vampire, malgré ton opinion contraire. En comptant l'acarus sarcopte qui produit la gale, tu auras deux amis! »
« Les jugements sur la poésie ont plus de valeur que la poésie. Ils sont la philosophie de la poésie. »
« Il suffit que les maladies honteuses, et presque incurables, qui vous assiègent, portent avec elles leur immanquable châtiment. »
« On estime les grands desseins, lorsqu'on se sent capable des grands succès. »
« La poésie doit avoir pour but la vérité pratique. Elle énonce les rapports qui existent entre les premiers principes et les vérités secondaires de la vie. »
« J'entends dans le lointain des cris prolongés de la douleur la plus poignante. »
« L'erreur est la légende douloureuse. »
« Le doute est un hommage rendu à l'espoir. Ce n'est pas un hommage volontaire. L'espoir ne consentirait pas à n'être qu'un hommage. »
« Nul raisonneur ne croit contre sa raison. »
« Il existe une convention peu tacite entre l'auteur et le lecteur, par laquelle le premier s'intitule malade, et accepte le second comme garde-malade. C'est le poète qui console l'humanité ! Les rôles sont intervertis arbitrairement. »