« Le moment où le petit enfant prend conscience du pouvoir de ses pleurs n'est pas différent de celui où il en fait un moyen de pression et de gouvernement. »
« Ce que vous appelez la couche végétale de ce globe, c'est mille et mille linceuls superposés l'un sur l'autre par les générations. »
« Celui qui brise une chose pour apprendre ce qu'elle est, a quitté les chemins de la raison. »
« Quand je vois les chiens se dire bonjour, je me dis qu'en chaque chien il y a sûrement un proctologue qui sommeille... »
« L'homme qui est pessimiste à 45 ans en sait trop, celui qui est optimiste après n'en sait pas assez. »
« Celui qui ouvre une prison doit savoir qu'on ne la fermera plus. »
« Entre deux hommes qui n'ont pas l'expérience de Dieu, celui qui le nie en est peut-être le plus près. »
« Les chiens se donnent à l'envi des femmes, fidèlement. Et s'ils changent, c'est de maître, mais non pas de servitude. »
« Le temps perdu se rattrape toujours. Mais peut-on rattraper celui qu'on n'a pas perdu ? »
« On meurt pour ce qui est fort, non pour celui qui est faible. Mourir pour ce qui est fort fait perdre à la mort son amertume. »
« Le destin de l'individu est lié à celui du pays tout entier. »
« Entre deux maux, je choisis toujours celui que je n'ai jamais essayé. »
« L'optimiste est celui qui sait à quel point le monde peut être triste. Le pessimiste, celui qui le découvre tous les jours. »
« L'emploi qu'un homme finit par obtenir est rarement celui pour lequel il se croyait préparé et dans lequel il pensait pouvoir être utile. »