« Le fanatisme est aveugle, il rend sourd et aveugle. Le fanatique ne se pose pas de questions, il ne connaît pas le doute : il sait, il pense qu'il sait. »
« On est toujours plus ou moins exilé : du ventre de sa mère, ensuite de toute la famille, puis du lieu, du souvenir. »
« On ne souffre pas seul, on souffre toujours avec ceux qui souffrent à cause de votre souffrance. »
« Quand l'enfant naît, il naît avec toutes les nuances du monde. Il a ses exigences, ses ambitions. C'est l'enfant en moi qui me créé. »
« Le courage consiste à dominer sa peur, non pas à ne pas avoir peur. »
« Nous aimons notre enfance, nous y revenons, nous la jugeons, elle nous juge. »
« La liberté de ne pas être libre est peut-être aussi une forme de liberté. »
« Le sentiment d'injustice ne suffit pas pour vaincre l'injustice. »
« La mort, c'est le regard des vivants. »
« Le mal que l'on imagine est insupportable, celui que l'on subit est presque toujours supportable. »
« Penser aux morts, c'est assurer la survie des gens qu'on a aimés, en attendant que d'autres le fassent pour vous. »
« La vie... On commence, on continue, on vieillit, on disparaît. C'est un rythme général. »
« Avant d'avoir abordé le monde, on est très exigeant. Pour soi-même et pour le monde. »
« J'entend toujours dire que Dieu est juste. Je me demande ce qui permet d'appuyer cette assertion. »