« Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique. Il serre de près la phrase d'un auteur, se sert de ses expressions, efface une idée fausse, la remplace par l'idée juste. »
« J'entends bien que je pourrais devenir sourd, je sens bien que je pourrais perdre l'odorat, mais je ne me vois pas devenir aveugle. »
« La modération des grands hommes ne borne que leurs vertus. »
« De l'audace, de l'audace ; en toute occasion, de l'audace. »
« Il n'était pas menteur, il avouait la vérité et disait qu'il était cruel. »
« Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes: la conclusion morale est absente. Décrire les passions n'est rien; il suffit de naître un peu chacal, un peu vautour, un peu panthère. »
« Je boirai du lait quand les vaches brouteront du raisin. »
« Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle. »
« ... Beau comme le tremblement des mains dans l'alcoolisme... »
« C'est l'esprit qui fait le bien ou le mal, qui rend heureux ou malheureux, riche ou pauvre. »
« La honte n'est pas de perdre, d'être inférieur à l'ennemi. Mais d'être inférieur à soi-même: voilà qui gâte à la fois le sort du vaincu, le mérite du vainqueur. »
« La poésie doit être faite par tous. Non par un. »
« Les gémissements poétiques de ce siècle ne sont que des sophismes. »
« Les trois points terminateurs me font hausser les épaules de pitié. A-t-on besoin de cela pour prouver que l'on est un homme d'esprit, c'est-à-dire un imbécile? Comme si la clarté ne valait pas le vague, à propos de points! »