Pierre-Jules Renard, dit Jules Renard, né à Châlons-du-Maine (Mayenne) le 22 février 1864 et décédé le 22 mai 1910 à Paris, est un écrivain français.
« Un père qu'on voit rarement, auquel on pense rarement, c'est encore quelque chose au-dessus de soi ; et c'est doux de sentir quelqu'un qui est plus haut, qui peut être un protecteur, qui nous est supérieur par l'âge, la raison, la responsabilité. »
« L'horloge, c'est le Juif errant. Écoutez ce pas boiteux, et lent, et fatigué, qui ne s'arrête jamais. »
« Les défauts de nos morts se fanent, leurs qualités fleurissent, leurs vertus éclatent dans le jardin de notre souvenir. »
« L'Histoire n'est qu'une histoire à dormir debout. »
« Il y a des gens qui donnent un conseil comme on donne un coup de poing. On en saigne un peu, et on riposte en ne le suivant pas. »
« La mer, en grande artiste, tue pour tuer, et rejette aux rochers ses débris, avec dédain. »
« Je sais que la littérature ne nourrit pas son homme. Par bonheur, je n'ai pas très faim. »
« Ne dites pas à une femme qu'elle est jolie. Dites-lui seulement qu'elle ne ressemble pas aux autres, et toutes ses carrières vous seront ouvertes. »
« Suicide. On ne voit rien du tombeau, des horreurs de la mort, mais on a le désir infini de se mêler à la tristesse attirante des choses. »
« Il respirait l'honnêteté, mais il avait le souffle court. »
« La gloire est un effort constant. »
« Rien d'assommant comme de s'entendre : on n'a plus rien à se dire. »
« Il est plus facile d'être généreux que de ne pas le regretter. »
« Vous vous étonnez de quelques bizarreries originales, mais vous ne vous plaignez pas des médiocrités. »