Pierre-Jules Renard, dit Jules Renard, né à Châlons-du-Maine (Mayenne) le 22 février 1864 et décédé le 22 mai 1910 à Paris, est un écrivain français.
« Il faut avoir le courage de préférer l'homme intelligent à l'homme très gentil. »
« Si ta vue baisse, suppose que le monde existe moins. »
« La crainte d'une chute, voilà ce qui suffit à un ministre pour faire égorger des milliers d'hommes. »
« Certes, il y a de bons et de mauvais moments, mais notre humeur change plus souvent que notre fortune. »
« Tolérez mon intolérance. »
« Ce serait beau, l'honnêteté d'un avocat qui demande la condamnation de son client. »
« La vie est courte, mais l'ennui l'allonge. Aucune vie n'est assez courte pour que l'ennui n'y trouve sa place. »
« C'est étonnant, cette manie des gens qui ont réussi à Paris de conseiller aux autres de rester en province ! »
« Connaître les femmes sans être amant, c'est comme si un pêcheur, ayant promené sa ligne sur la rivière, s'imaginait connaître les poissons. »
« Comme avec des ciseaux, la femme, avec ses cuisses qui s'ouvrent, coupe les gerbes de nos désirs. Nous sommes las d'avoir fauché tant de désirs dans le beau champ de notre amour. »
« Il faut voyager pour agrandir la vie. Les plus hauts artistes se trouvent dans le monde des commis-voyageurs. »
« Combien d'acteurs paraisent naturels parce qu'ils n'ont aucun talent. »
« Fortune, bonheur des pauvres d'esprit. »
« Le vers est toujours un peu la cage de la pensée. »