« Ce qu'on appelle la civilisation a contribué à rendre une partie de la société plus heureuse et l'autre plus malheureuse que l'une et l'autre ne l'auraient été à l'état de nature. »
« Celui qui veut conserver sa liberté doit protéger même ses ennemis de l'oppression ; car s'il ne s'y astreint pas il créera ainsi un précédent qui l'atteindra un jour. »
« Le gouvernement, dans sa perfection même, n'est qu'un mal nécessaire ; dans son imperfection, c'est un mal insupportable. »
« Le sublime et le ridicule sont si proches qu'on ne saurait les séparer. »
« On a vu des chevaux et des cavaliers parfaitement d'accord : c'étaient assez souvent des chevaux de bois. »
« Les titres ne sont que des surnoms et tout surnom est un titre. »
« La calomnie est un vice curieux: tenter de le tuer le fait vivre, le laisser tranquille le fait périr de mort naturelle. »
« Le bien, c'est l'amour. Aimer les autres, c'est détester la souffrance et l'injustice que la société mauvaise entretient. »
« Malheureux, qui ne peut se réfugier dans ses souvenirs. »
« Il faut beaucoup d'années pour apprendre certains mots d'amour. »
« Le bonheur n'existe que gratuit. Il n'est pas ressenti par le contraste, ni obtenu par la volonté ou la sagesse. »
« Les sentiments viennent parfois d'un travers de l'esprit. »
« La science et le temps ont de l'imagination ; les hommes sont des radoteurs. »
« Il est triste de quitter sa patrie pour toujours, mais il est pire de ne pas avoir le droit de la quitter. »