« Rien n'est grave, puisque tout est grave. »
« Il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur. »
« La souffrance fait parfois de grands hommes, mais à quoi bon, puisqu'on souffre toujours. »
« On a tort de parler en amour de mauvais choix, puisque dès qu'il y a choix il ne peut être que mauvais. »
« Il faut méditer sur ce qui procure le bonheur, puisque quand on l'a, on a tout, et lorsqu'il manque, nous faisons tout pour l'avoir. »
« Et puisqu'en tout cas on est malheureux, autant que ce soit parce qu'on est amoureux. »
« On peut ne pas aimer les carottes, les salsifis, la peau du lait cuit. Mais le vin ! Autant voudrait-on détester l'air qu'on respire, puisque l'un et l'autre sont également indispensables. »
« La conception du paradis est au fond plus infernale que celle de l'enfer. L'hypothèse d'une félicité parfaite est plus désespérante que celle d'un tourment sans relâche, puisque nous sommes destinés à n'y jamais atteindre. »
« Puisque la philosophie est celle qui nous instruit à vivre, et que l'enfance y a sa leçon, comme les autres âges, pourquoi ne la lui communique-t-on? »
« Puisque de son vivant chaque auteur essaie de rendre public tout ce qui est essentiel, les fouilleurs de poubelles sont des passionnés de l'inessentiel. »
« Être soi est chose étrange, puisque l'on n'est jamais soi à l'égard de soi-même que dans le souvenir que l'on a de soi-même que dans le souvenir que l'on a de soi et là bien entendu on ne se crois pas. »
« Nier en criant est encore une sorte d'aveu puisqu'on ne crie pas en face de l'indifférence. »
« Essayons de converser sans nous exalter puisque nous sommes incapables de nous taire. »
« La nécessité est la chose la plus forte, puisqu'il n'y a rien dont elle ne vienne à bout. »