« Mettez une plume d'oie dans la main d'un moraliste qui soit écrivain de premier ordre. Il sera supérieur aux poètes. »
« Un jeu de mots est comme une paire de chaussures ; quand il est usé, on le ressemelle et il fait encore bon profit. »
« Décrire les passions n'est rien ; il suffit de naître un peu chacal, un peu vautour, un peu panthère. »
« On ne meurt pas d'un trou à son pantalon, sauf si l'on est scaphandrier. »
« C'est une règle éternelle de morale et de politique qu'il ne faut jamais pousser son ennemi jusqu'au désespoir. »
« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« Ne pleurez pas en public. »
« Homme, n'as-tu jamais goûté de ton sang, quand par hasard tu t'es coupé le doigt ? Comme il est bon, n'est-ce pas. »
« Les crayons c'est pas du bois et de la mine, c'est de la pensée par les phalanges. »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« La jeunesse écoute les conseils de l'âge mûr. Elle a une confiance illimitée en elle-même. »
« Le doute est un hommage rendu à l'espoir. »
« Jamais le christianisme, si vous y regardez de près, ne vous paraîtra plus sublime, plus digne de Dieu, et plus fait pour l'homme qu'à la guerre. »
« Il y a dans la révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu'on a vu et peut-être de tout ce qu'on verra. »