« La naissance et la mort d'un amour s'accomplissent peut-être toujours de la même façon, de même que les enfants et les vieillards se ressemblent entre eux, dans l'intervalle, il doit y avoir un jardin ou un désert; certains y hurlent, d'autres y chantent. »
« Ce doit être cela la maturité, sentir ses chaînes tout à coup et les accepter parce que fermer les yeux ne les abolit pas. »
« Le concret c'est de l'abstrait rendu familier par l'usage. »
« La peinture peut être poésie. La couleur n'est-elle pas là pour jeter d'un coup toute sa profondeur dans le discours du tableau ? »
« L'amour ressemble assez à la lâcheté de deux ennemis que de vulgaires intérêts obligent à pactiser. »
« Mieux vaut souffrir en paix les contretemps de la vie. Car où s'arrête la résignation commence la révolte. »
« La liberté d'opinion consiste souvent à se retrouver exposé, au moment de la construction du cerveau, aux hurlements du foot, aux conditionnements publicitaires et sectaires. »
« Le silence est comme l'ébauche de mille métamorphoses. »
« La poésie est mémoire, mémoire de l'intensité perdue. »
« La maternité, c'est comme l'Albanie. On ne peut pas se fier à ce qu'en dise les livres, il faut y aller. »
« Les couleurs sont à la vie ce qu'est le vêtement à la hiérarchie sociale. »
« L'être humain est une réalité complexe qui inscrit dans son environnement une nécessaire diversité. »
« Avoir du talent, c'est ne pas faire comme les autres. »
« On ne donne pas ses vingt ans ; on s'en sert pour goûter le plaisir et on les reprend pour effilocher le souvenir. »