« Le lecteur de la poésie n'analyse pas, il fait le serment de l'auteur, son proche, de demeurer dans l'intense. »
« La suprême ironie de l'amour n'est-elle pas de croire qu'il y a toujours un vainqueur et un vaincu, alors que l'amour se joue bien des amants et en fait ses esclaves. »
« Pour agir, il faut se sentir observé. »
« Quand la faute est consommée, que l'on veut revenir en arrière, il est trop tard. Nos actes nous suivent. »
« Les mirages de la passion dans un cœur longtemps pur sont déconcertants. »
« La justice, c'est une invention de ceux qui ont de la chance. »
« Il n'y a que deux sortes d'hommes sur la terre : ceux qui donnent et ceux qui reçoivent. Les seconds haïssent toujours les premiers. »
« L'amour maternel est le plus près de la miséricorde divine. »
« Il te faudra franchir la mort pour que tu vives. »
« C'est effrayant de vivre avec des gens qui vous connaissent. Ils vous empêchent de changer en ne s'apercevant pas que vous êtes un autre. »
« On fait des promesses quand on sent le besoin d'affirmer, de solidifier des sentiments que l'on craint de perdre. »
« C'est par l'attention que l'esprit parvient à se former des notions vraies des choses. »
« Les hommes sentent dans leur cœur qu'ils sont un même peuple lorsqu'ils ont une communauté d'idées, d'intérêts, d'affections, de souvenirs et d'espérances. »
« Les enfants sont des entraves quand ils sont jeunes. Plus tard, ils nous quittent. »