« On pardonne à un être sur quelques minutes, comme à un livre sur quelques phrases. »
« Les après-guerre sont faites pour enterrer les morts et trouver quelques belles phrases. »
« Les hommes sensibles préfèrent sortir le soir au matin, la nuit au jour, et la beauté des femmes mûres à celle des jeunes filles. »
« Les filles, c'est comme les limaces. Elles doivent bien servir à quelque chose, mais à quoi ? »
« Il y a de nos jours des fillettes de quatorze ou quinze ans qui devraient être condamnées pour détournement de majeurs. »
« Les hommes publics promettent la lune. Les filles publiques la font payer comptant ! »
« On parle à une femme, on lui dit des phrases en sachant bien qu'elle ne comprend pas, comme on parle à un chien ou à un chat. »
« Toutes nos phrases sont dictées par les nécessités et les illusions de notre situation concrète. »
« Il y a des phrases qui ne peuvent s'écrire qu'à la main. »
« Les phrases définitives sont quelquefois celles sur lesquelles on revient le plus vite. »
« Le technique qui consiste à isoler du contexte de l'époque des phrases prononcées il y a quinze ou vingt ans n'est pas honnête. »
« Les femmes sont des fillettes toute leur vie. Une caresse les console. Un petit oubli les brise. »
« C'est à la culotte de ses filles qu'on juge un pays. »
« Quand vous vantez à une mère la beauté d'une de ses filles, elle pense que c'est la plus laide qui est la plus jolie. »