« Un homme, habitué à écrire, écrit aussi sans idées comme un vieux médecin nommé Bouvard qui tâtait le pouls de son fauteuil en mourant. »
« Le langage est la peinture de nos idées... »
« Il faut avoir l'appétit du pauvre pour jouir de la fortune du riche. »
« La plus grande illusion de l'homme est de croire que le temps passe. Le temps est le rivage; nous passons, il a l'air de marcher. »
« C'est de la familiarité que naissent les plus tendres amitiés et les plus fortes haines. »
« L'avare est le pauvre par excellence: c'est l'homme le plus sûr de n'être pas aimé pour lui-même. »
« On sait par quelle fatalité les grands talents sont, pour l'ordinaire, plus rivaux qu'amis; ils croissent et brillent séparés, de peur de se faire ombrage: les moutons s'attroupent et les lions s'isolent. »
« Le peuple donne sa faveur, jamais sa confiance. »
« Pour le riche ignorant, le loisir est sans repos, le repos sans charmes, et le temps, trésor de l'homme occupé, tombe comme un impôt sur le désoeuvrement. Le savant se cherche, et le riche s'évite. »
« Rien n'étonne quand tout étonne: c'est l'état des enfants. »
« Les souverains ne doivent jamais oublier que, le peuple étant toujours enfant, le gouvernement doit toujours être père. »
« Les lois de la nature sont admirables, mais elles écrasent beaucoup d'insectes dans leurs rouages, comme les gouvernements beaucoup d'hommes. »
« Elle est de toutes les langues la seule qui ait une probité attachée à son génie. »
« La raison est historienne, mais les passions sont actrices. »