« Le savoir est en moi, j'écris pour le découvrir. »
« Je suis, quand j'écris, dans la situation d'un enfantement interminable, d'un travail puerpéral qui se contrarierait obstinément lui-même, et ne garderait que la souffrance de l'accouchement sans s'accorder la délivrance finale. »
« Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour cette entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse... J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps. »
« J'écris, donc je deviens. »
« Personnellement je ne fais aucune confiance en la vérité; il n'y a que les mensonges qui m'intéressent. Les miens, en particulier. Même enfant, j'aimais mentir; et depuis que j'écris, le mensonge est devenu ma passion dominante. »
« J'écris pour me taire. »
« Il y a des écrivains qui ne parlent que de leur difficulté, de leur douleur. Si j'écris c'est parce que j'ai envie d'écrire. »
« Croyez-vous que je pense à un sacré violon quand l'Esprit me parle, et que j'écris ce qu'il me dicte? »
« Ce que j'écris n'est pas pour les petites filles - Dont on coupe le pain en tartines. »
« Aujourd'hui j'écris pour substituer à mon angoisse majeure une angoisse moindre: celle de l'artisan inquiet de faire au mieux. »
« Je n'écris plus les souvenirs charmants, je me suis aperçu que cela les gâtait. »
« Beauté de la littérature. Je perds une vache. J'écris sa mort et ça me rapporte de quoi acheter une autre vache. »
« Je n'écris pas pour le genre humain. Je cherche le grand corps obscur des rebelles. »
« J'écris pour me débarrasser de moi. J'écris pour mieux me connaître. Entre ces deux extrêmes, la vérité titube, de plus en plus ivre. »