« Un saint triste est un triste saint. »
« On a besoin de patience avec tout le monde, mais particulièrement avec soi-même. »
« Une grande misère parmi les homme, c'est qu'ils savent si bien ce qui leur est dû et qu'ils sentent si peu ce qu'ils doivent aux autres. »
« Soyez patient avec tout le monde, mais surtout avec vous-mêmes. »
« Quand donc mourra notre amour-propre ?- L'amour-propre ne meurt jamais qu'avec notre corps ! »
« Une société qui tolère le mal en devient la complice. »
« Penser savoir ce qu'on ne sait pas, c'est une sottise expresse ; vouloir faire le savant de ce qu'on connaît bien que l'on ne sait pas, c'est une vanité insupportable. »
« Faire l'amour, en soi, ne libère pas les femmes. La question, c'est de savoir de quelle sexualité les femmes doivent se libérer pour la vivre bien. »
« Le dernier refuge de la pensée gnostique, ce sont les fantasmes de la schizophrénie. »
« Le plus beau chez un homme viril c'est un brin de fémininité ; le plus beau chez une femme féminine c'est un peu de masculinité. »
« On écrit pour rendre justice à la vérité. »
« Interpréter, c'est appauvrir, diminuer l'image du monde, lui substituer un monde factice de "significations". »
« L'écrivain est soit un ermite, soit un délinquant guidé par sa culpabilité, soit les deux... Souvent les deux. »
« Le bonheur est éphémère, il passe sans s'arrêter, il s'attarde parfois, l'espace d'une illusion, mais rares sont ceux qui savent le retenir, le garder. Il est si fragile, si vulnérable, il suffit de trois fois rien pour l'effrayer, le voir fuir à jamais. »