« L'essentiel dans la vie, c'est de tuer le temps, meubler les heures, trouver tous les prétextes possibles pour remplir les pages de l'inévitable biographie qu'on appelle la mémoire. »
« Le chagrin aiguise les sens ; il semble que tout se grave mieux dans les regards, après que les pleurs ont lavé les traces fanées des souvenirs. »
« La destinée ne vient pas du dehors à l'homme, elle sort de l'homme même. »
« Lorsque tu as le cul entre deux chaises, achète-toi un canapé ! »
« La chance de la littérature, c'est d'être associée aux destins de la liberté dans le monde : elle reste une forme fondamentale de contestation et de critique de l'existence. »
« Nous ne choisissons point. Notre destin choisit. Et la sagesse est de nous montrer dignes de son choix, quel qu'il soit. »
« Comme il serait préférable que nous comprenions que nous sommes solitude. »
« Même les parents riches, s'ils ne sont pas regardants sur l'argent de poche, passent leur temps à vous faire peur par la façon dont ils parlent de l'avenir. »
« Toutes les déceptions de pensée et d'espérance, tout cela est secondaire. Le seul malheur irréparable, c'est la mort de ceux qu'on aime. »
« Les désirs inachevés, ça empoisonne la vie. Les désirs imaginaires, ça doit rester imaginaire, juste pour réchauffer le cœur. »
« La respiration est le berceau du rythme. »
« Lorsque la volonté se tait, l'instinct parle ; en l'absence de l'âme, le corps va son chemin. »
« La politique vue avec la perspective d'un intellectuel diffère beaucoup de la pratique. Dans un cas, c'est un exercice de la pensée critique, dans l'autre une lutte pour le pouvoir. »
« La littérature reste une des meilleures garanties pour espérer une sorte de progrès dans nos sociétés hypertechniques. »