« Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique. Il serre de près la phrase d'un auteur, se sert de ses expressions, efface une idée fausse, la remplace par l'idée juste. »
« J'entends bien que je pourrais devenir sourd, je sens bien que je pourrais perdre l'odorat, mais je ne me vois pas devenir aveugle. »
« Il n'était pas menteur, il avouait la vérité et disait qu'il était cruel. »
« Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes: la conclusion morale est absente. Décrire les passions n'est rien; il suffit de naître un peu chacal, un peu vautour, un peu panthère. »
« Crains, malheureux, et défie-toi de ton espérance même. »
« Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle. »
« Dans mes afflictions, dans toutes mes traverses et tous les chagrins inséparables de la misère humaine... »
« Il serait à souhaiter que ces abominations fussent ensevelies dans un éternel oubli. »
« J'entre dans le lieu saint; et qu'est-ce à mes yeux que cette maison de Dieu? c'est un désert, et le désert le plus abandonné. »
« ... Beau comme le tremblement des mains dans l'alcoolisme... »
« ... Ce jour présent est le seul point de l'éternité auquel vous ayez droit. »
« Les gémissements poétiques de ce siècle ne sont que des sophismes. »
« Là, poursuivi d'une populace animée, abandonné aux plus indignes traitements d'une insolente et brutale soldatesque. »
« Les trois points terminateurs me font hausser les épaules de pitié. A-t-on besoin de cela pour prouver que l'on est un homme d'esprit, c'est-à-dire un imbécile? Comme si la clarté ne valait pas le vague, à propos de points! »