Jean Edmond Cyrus Rostand, né le 30 octobre 1894 à Paris (17e arrondissement) et mort le 4 septembre 1977 à Ville-d'Avray (Hauts-de-Seine), est un écrivain, moraliste, biologiste, historien des sciences et académicien français.
« L'homme est devenu trop puissant pour se permettre de jouer avec le mal. L'excès de sa force le condamne à la vertu. »
« Il n'y a guère de cause dont on souhaiterait le succès si l'on voyait tout ce qui fermente dans le cœur de ses défenseurs. »
« Si tu refuses ton propre combat, on fera de toi le combattant d'une cause qui n'est pas la tienne. »
« C'est encore croire en soi que de douter de soi. »
« Pour frayer un sentier nouveau, il faut être capable de s'égarer. »
« Un être humain, comme n'importe quel animal ou végétal, reçoit de ses parents un certain héritage substantiel, un certain patrimoine héréditaire. »
« Tout le travail de l'amour consiste à oublier d'un être ce qu'on en savait au premier jour. »
« C'est tous les individus qui se trouveraient lésés si la collectivité s'accordait le droit de toujours et en toute circonstance, sacrifier l'intérêt de chacun à l'intérêt de tous. »
« Laboratoire : Même quand on ne trouve rien, on renifle l'odeur de la vérité qui se cache. »
« Le cœur réclame une femme ; les sens plusieurs ; l'orgueil toutes. »
« La biologie nous surprend un peu lorsqu'elle nous apprend que, statistiquement, les femmes les plus belles ne sont pas les plus sottes. »
« Cette certitude d'avoir raison qui est, à mes yeux, le signe infaillible de l'erreur. »
« Deux périls pour l'esprit: mésestimer les complexités de la nature, ou s'en laisser décourager au point qu'on se rabatte sur le surnaturel. »
« Quand j'étais jeune, je plaignais les vieux. Maintenant que je suis vieux, ce sont les jeunes que je plains. »