Maurice Chapelan est un journaliste, grammairien, essayiste et scénariste français, né le 1er janvier 1906 à Valence (Drôme) et mort en 1992 à son domicile à Coye-la-Forêt.
« Je t'aime, tu t'aimes, on sème. »
« Le mensonge est l'oxygène de la respiration sociale. »
« La pudeur qu'on prête aux femmes pimente la moindre liberté de leurs gestes. »
« La foi ne se prouve pas, elle s'éprouve. Les croyants n'ont pas besoin de preuves, mais d'épreuves. »
« Les livres présument que la pensée siège dans le cerveau, la vie prouve que l'homme pense avec ses autres viscères. »
« Nos souvenirs sont le revers de nos espoirs. »
« Entre amants, le tact est de savoir en manquer. »
« Le mariage a sa graisse, où l'on s'enlise. »
« Dans l'échec, tous les hommes finissent par se ressembler. La réussite est le révélateur des natures, et ce qu'elle révèle n'est pas souvent beau. »
« L'enfant se laisse vivre, l'adolescent attend de vivre, l'homme essaye de vivre et le vieillard de survivre. »
« Le plaisir, qui ouvre les yeux des hommes, ferme ceux des femmes, même si leurs paupières restent levées. »
« Chez les hommes comme chez les bêtes, la puissance appartient aux rapaces, aux fauves et aux serpents. Les bêtes n'en abusent pas. »
« La dernière illusion est de croire qu'on les a toutes perdues. »
« Je cherche le secret de ne rien laisser perdre. »