Michèle Mailhot est une écrivaine québécoise née à Montréal le 8 janvier 1932 et décédée à Outremont en 2009.
« Mourir n'est pas une si triste affaire après tout, car un bon spectacle doit avoir nécessairement une fin. »
« L'écrivain travaille toujours mais son travail ne le rend pas toujours écrivain. »
« On croit si volontiers tout ce qui, de près ou de loin, semble s'accorder à nos désirs ! »
« Tout est important, tout est beau, tout est triste. Par où commencer si l'on choisit de dire la vie et d'en faire une oeuvre d'art ? »
« Quarante ans, c'est l'âge amoureux des choses secrètes, silencieuses et intenses. L'âge intérieur, le goût de se replier... »
« Chacun croit que son histoire est plus intéressante que celle des autres. La vraie originalité serait de la rendre plus intéressante. »
« Ce n'était qu'un minute à passer. Elle est passée. Vous en vivez une autre qui passe déjà. N'est-ce pas simple ? S'abandonner à la minute, celle qu'on vit, sans s'effrayer de celle qui vient ? »
« L'ennui embellit tout, et fausse ainsi bien des souvenirs. »
« Le renoncement est admirable, encore faut-il connaître ce à quoi on renonce. »
« Il n'y a qu'un précepte : s'aimer. Aimer les autres est un a posteriori. »
« Certaines soifs sont préférables à toutes les ivresses. »
« On ne choisit pas l'amour. C'est lui qui nous prend, nous subjugue, nous arrache à nous-mêmes. A-t-on du mérite à se donner quand on ne peut pas faire autrement. »
« Vivre un échec est pire que lutter. »
« On ne devient pas humble en prétendant l'être. »