« Rien de plus difficile que de n'être pas soi-même ou que de ne l'être que jusqu'où l'on veut. »
« Nous doutons trop de notre cœur et pas assez de notre tête. »
« Le langage est notre corps et notre air, notre monde et notre pensée, notre perception et notre inconscient même. »
« Les peuples ainsi que les hommes ne sont dociles que dans leur jeunesse, ils deviennent incorrigibles en vieillissant. »
« Notre enthousiasme, c'est le fanatisme d'en face. »
« Il faut pousser sa volupté jusqu'à la douleur, pour être sûr de l'avoir goûtée tout entière. »
« Nous percevons toujours ce qui est nouveau chaussé de nos lunettes du passé et notre vue s'y déforme. »
« Trop de libertinage dans la jeunesse dessèche le cœur, et trop de continence engorge l'esprit. »
« Quand on aime, ou bien l'on n'a point de peine, ou bien l'on aime jusqu'à aimer sa peine. »
« L'infini fait autant de peur à notre vue qu'il plaît à notre âme. »
« Si notre Père céleste a inventé l'homme, c'est parce que le singe l'avait déçu. »
« A notre époque où on parle tant de communication, la vraie communication est poétique. »
« Quelque vanité qu'on nous reproche, nous avons besoin quelquefois qu'on nous assure de notre mérite. »
« La jeunesse grandit dans un domaine qui n'est qu'à elle, où ni l'ardeur du ciel, ni la pluie, ni les vents ne viennent l'émouvoir. »