« Il vaut mieux des droits sur les denrées que des impositions. Un cordonnier à qui vous demanderez deux écus disputera tant qu'il pourra; et, si vous lui faites payer 25 livres de droits pour un muid de vin, il les payera sans s'en apercevoir, et gaiement. »
« Les lois sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses. »
« L'avantage de l'amour sur la débauche, c'est la multitude des plaisirs. »
« Toutes les religions ont eu leurs mystères, et il semble que, sans cela, il n'y aurait point de religion. »
« Sitôt que les hommes sont en société, ils perdent le sentiment de leur faiblesse; l'égalité qui est entre eux cesse, et l'état de guerre commence. »
« Lorsque la mort a égalisé les fortunes, une pompe funèbre ne devrait pas les différencier. »
« Lorsque la mort a égalisé les fortunes, une pompe funèbre ne devrait pas les différentier. »
« Pour faire de grandes choses, il ne faut pas être un si grand génie; il ne faut pas être au-dessus des hommes; il faut être avec eux. »
« Une religion qui peut tolérer les autres ne songe guère à sa propagation. »
« On apprête le café de telle manière qu'il donne de l'esprit à ceux qui en prennent. »
« Il faut bien connaître les préjugés de son siècle, afin de ne les choquer pas trop, ni trop les suivre. »
« On se fie à un honnête homme, comme on se fie à un banquier riche. »
« Il n'est pas étonnant qu'on ait tant d'antipathie pour les gens qui s'estiment trop: c'est qu'il n'y a pas beaucoup de différence entre s'estimer beaucoup soi-même et mépriser beaucoup les autres. »
« On dit que l'homme est un animal sociable. Sur ce pied-là, il me paraît qu'un Français est plus homme qu'un autre, c'est l'homme par excellence; car il semble être fait uniquement pour la société. »