« Il est dur de mesurer ses propres limites, d'admettre que ce qu'on avait pris pour des sentiments d'exception n'était en fin de compte, que des amours ordinaires, avec leurs intermittences, leurs élans et leurs reprises. »
« Il n'est rien qui soit pour un homme plus infinie torture que ses propres pensées. »
« Il y a des hommes qui préfèrent la solitude... Pour vivre davantage leurs propres remords et leur propre tristesse. »
« Rabattons notre suffisance, critiquons sans relâche nos propres défauts, tout comme, chaque jour, nous nous lavons la figure pour rester propres et balayons pour enlever la poussière. »
« Au lieu que c'est une vertu d'avoir pitié des moindres afflictions qu'ont les autres, c'est une espèce de lâcheté de s'affliger pour les nôtres propres. »
« A trop admirer les vertus des autres on peut perdre le sens des siennes propres tant et si bien qu'en ne les exerçant plus, on les oublie complètement sans recevoir pour autant celles des autres en compensation. »
« Je suis un poète, mais je ne veux pas être un poète pour d'autres. Je dévorerai mes propres poèmes et j'en vivrai. »
« Le grand défaut des hommes est d'abandonner leurs propres champs pour ôter l'ivraie de ceux des autres. »
« En Hollande, les gens sont tellement propres que, quand ils ont envie de cracher, ils prennent le train pour la campagne. »
« (Le théâtre) a pour objet d'être le miroir de la nature, de montrer à la vertu ses propres traits, à l'infamie sa propre image, et au temps même sa forme et ses traits dans la personnification du passé. »
« Pour avoir le droit de parler, il faut avoir les mains propres. Il faut avoir eu le courage de reconnaître, de réagir si on s'est trompé. »
« On peut se sacrifier pour ses propres idées, mais pas pour la folie des autres. »
« Souvent les gens prennent leurs propres lacunes pour celles de la société qui les entoure, et cherchent à réformer ladite société parce qu'ils sont incapables de se réformer eux-mêmes. »
« ... Elle était excessivement bavarde, ce qui pouvait passer pour une pénible manie, mais aussi pour une heureuse disposition qui permettait à son partenaire de s'abandonner à ses propres pensées sans risque d'être surpris. »