« Le droit de tuer un cerf ou une vache, c'est la seule chose sur laquelle l'humanité toute entière soit fraternellement d'accord, même pendant les guerres les plus sanglantes. »
« Il faut, un jour d'énergie, prendre le livre que l'on tient pour ennuyeux, lui ordonner d'être, essayer de reconstituer l'intérêt qu'y a pris l'auteur. »
« On passe son temps à tuer ou à adorer en ce monde et cela tout ensemble. «Je te hais! Je t'adore!» »
« Le penses-tu vraiment ? Oui. Tu dis donc la vérité. Voilà une définition de la vérité humaine. »
« Tu projettes ton énergie vitale quand tu te sens bien et quand tu aimes, tu la rétractes vers le centre de ton corps quand tu as peur. »
« Si tu dois vivre parmi le tumulte, ne lui livre jamais ton corps. Garde ton âme calme et retirée. C'est un sanctuaire où tu trouveras, quand tu le voudras le bonheur. »
« Conçoit-on que Moïse ait pu instituer des mémoriaux sensibles d'un événement....? »
« Comment veux-tu que les autres t'aiment si tu n'es même pas capable de te supporter toi-même. »
« Si tu as peur du scandale, tu te mets à parler comme les politiciens. Et là, tu ne dis plus rien. »
« La vie en soi, pour elle même, n'est pas sacrée: il faudra bien s'habituer à cette terrible nudité métaphysique, à l'exigence morale qui en découle, pour en élaborer les conséquences. »
« On tue un homme, on est un assassin. On tue des milliers d'hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est Dieu. »
« Les mots doivent accentuer le silence. Il faut si peu de mots pour dire le peu de choses qui campte dans la vie. »
« Si Dieu pouvait tout à coup être condamné à vivre de la vie qu'il inflige à l'homme, il se tuerait. »
« Nous devons nous évertuer à réduire les conflits, mais non pas à les supprimer. Leur existence même est essentielle à la société ouverte. »