« Ce qu'on appelle la civilisation a contribué à rendre une partie de la société plus heureuse et l'autre plus malheureuse que l'une et l'autre ne l'auraient été à l'état de nature. »
« Celui qui veut conserver sa liberté doit protéger même ses ennemis de l'oppression ; car s'il ne s'y astreint pas il créera ainsi un précédent qui l'atteindra un jour. »
« Rien ne peut suffire à celui qui considère comme étant peut de chose ce qui est suffisant. »
« Le gouvernement, dans sa perfection même, n'est qu'un mal nécessaire ; dans son imperfection, c'est un mal insupportable. »
« Le sublime et le ridicule sont si proches qu'on ne saurait les séparer. »
« Les titres ne sont que des surnoms et tout surnom est un titre. »
« Par un certain aspect, la liberté n'est qu'une attente. Un jour peut venir où, comme la joie, elle ne demande plus, ayant tout obtenu, obtenant tout. »
« Le moi est cela qui est peu. »
« Dans la recherche commune des arguments, celui qui est vaincu a gagné davantage, à proportion de ce qu'il vient d'apprendre. »
« Chez la plupart des hommes, le calme est léthargie, l'émotion fureur. »
« Dépêchons-nous de succomber à la tentation avant qu'elle s'éloigne. »
« La calomnie est un vice curieux: tenter de le tuer le fait vivre, le laisser tranquille le fait périr de mort naturelle. »
« Tout plaisir est, de par sa nature même, un bien, mais tout plaisir ne doit pas être recherché ; pareillement toute douleur est un mal, mais toute douleur ne doit pas être évitée à tout prix. »
« Il n'est pas possible de vivre heureux sans être sage, honnête et juste, ni sage, honnête et juste sans être heureux. »