« Si les vers ont été l'abus de ma jeunesse, - Les vers seront aussi l'appui de ma vieillesse: - S'ils furent ma folie, ils seront ma raison. »
« Reverrais-je le clos de ma pauvre maison - Qui m'est une province et beaucoup d'avantage? »
« Et ne vaut-il pas mieux quelque orage endurer,Que d'avoir toujours peur de la mer importune ?Par la bonne fortune on se trouve abusé,Par la fortune adverse on devient plus rusé. »
« France, mère des arts, des armes et des lois, - Tu m'as nourri longtemps du lait de ta mamelle: - Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle, - Je remplis de ton nom les antres et les bois. »
« Las! où est maintenant ce mépris de fortune? - Où est ce cœur vainqueur de toute adversité...? »
« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage. »
« France, mère des arts, des armes et des lois. »
« Les gens ne sont jamais tout à fait ce qu'ils donnent l'impression d'être. Sauf les vaniteux et les égocentriques qui participent vraiment du bois pourri qu'ils font paraître. »
« Les mondes nouveaux doivent être vécus avant d'être expliqués. »
« Au lieu de planifier l'imprévisible, rêvons ensemble du futur. »
« Voici donc la mélodie, vénéneuse et bouffonne, de la chair exhibée, offerte, captée. L'indécence des corps tordus, défaits, cambrés, remodelés, traversés. L'illumination de la fièvre, de la débauche, du débordement. »
« Il n'y a pas d'éternité dans le regard de l'homme, et encore moins dans celui du poète qui regarde l'homme. Car l'artiste est celui qui inspire plutôt que celui qui est inspiré. »
« Parler de soi aux autres, c'est se suicider un peu. »
« Ce moment privilégié où la conscience d'être prime celle du corps. »