« Cet abbé chemine en priant, - Et seul au milieu de la rue, - Tout noir, il fait sa tache crue - Sur le ciel tendre et souriant. »
« C'est le chant des galets qui enseigne la manière de bâtir un mur... Et quand un galet ne se trouve pas bien dans un mur, le mur ne se trouve pas bien debout. »
« L'azur de tes grands yeux m'est cher; - C'est un lointain que je regarde - Sans cesse et sans y prendre garde, - Un ciel de mer. »
« O volupté calme et profonde - Des amours qui sont nés sans pleurs, - Volupté saine comme une onde - Qui chante sur un lit de fleurs. »
« Vous dites que la gloire est l'estime de l'homme, - Et que la paix de l'âme est l'estime de Dieu. »
« A nous de savoir, à personne d'autre. »
« Et le ressouvenir des amours et des haines - Me bercera, pareil au bruit des mers lointaines. »
« Il est tard; l'astronome aux veilles obstinées, - Sur sa tour, dans le ciel où meurt le dernier bruit - Cherche des îles d'or, et le front dans la nuit, - Regarde à l'infini blanchir des matinées. »
« Un matin c'est une épousée: - Elle marche à l'autel, l'oeil baissé mais vainqueur; - Aux lèvres va fleurir la joie ensemencée - Au cœur. »
« Heureux les corps! - Ils ont la paix quand ils se couchent, - Et le néant quand ils sont morts. »
« D'un sourire j'ai fait la chaîne de mes yeux, - Et j'ai fait d'un baiser la chaîne de ma bouche. »
« Le visage du monde se farde de plus en plus. L'artifice l'envahit à mesure que l'homme s'en rend maître. »
« Ce qui manque souvent aux sociétés humaines pour aller de l'avant, c'est la confiance en elles-mêmes. »
« Il n'est pas interdit de paraître plus qu'on est dès l'instant qu'on a décidé de faire ce qu'il faut pour devenir ce que l'on paraît être. »