« Tous nos actes visent à écarter de nous la souffrance et la peur. »
« Quand on est frappé des craintes qu'inspirent les fables du vulgaire, on ne peut s'en délivrer que par l'étude de la nature: sans cette étude, point de plaisirs purs. »
« Le plaisir n'est pas un mal en soi, mais certains plaisirs apportent plus de peine que de plaisir. »
« La modération dans le tempérament est toujours une vertu, dans les principes, c'est toujours un vice. »
« Toute amitié doit être recherchée pour elle-même, elle a cependant l'utilité pour origine. »
« Il est plus doux de donner que de recevoir. »
« Il faut méditer sur ce qui procure le bonheur, puisque quand on l'a, on a tout, et lorsqu'il manque, nous faisons tout pour l'avoir. »
« Il n'y a rien à redouter dans le fait de vivre, pour qui a authentiquement compris qu'il n'y a rien à redouter dans le fait de ne pas vivre. »
« La nécessité est un mal, il n'y a aucune nécessité de vivre sous l'empire de la nécessité. »
« Il n'y a que les imbéciles pour faire leur lit tous les jours. »
« Toute douleur est facile à mépriser: celle dont la peine est intense est d'une brève durée, celle qui dure dans la chair s'accompagne d'une faible peine. »
« On ne peut pas être sans crainte quand on inspire la crainte. »
« A propos de chaque désir, il faut se poser cette question : quel avantage en résultera-t-il si je ne le satisfais pas ? »
« De tous les biens que la sagesse procure à l'homme pour le rendre heureux, il n'en est point de plus grand que l'amitié. C'est en elle que l'homme, borné comme il l'est par sa nature, trouve la sûreté et son appui. »