« Aimer lire est une passion, un espoir de vivre davantage, autrement, mais davantage que prévu. »
« Nous sommes un peu comme des éponges qui aspirons la vie sans le savoir et qui la rendons ensuite, transformée, sans connaître le travail d'alchimie qui s'est produit en nous. »
« Passer sa vie dans l'opposition est pour un homme politique ce que serait pour un poète se condamner à lire et à juger les vers des autres. »
« La peinture fait obstacle à la vision pour mieux capter l'invisible. »
« Appeler la guerre le ferment du courage et de la vertu est appeler la débauche le ferment de l'amour. »
« Dans la vie des nations alternent la grandeur et la médiocrité. »
« Le fait d'être né augure mal de l'immortalité. »
« Les prix littéraires donnent un complexe de supériorité aux jurés et un complexe d'infériorité aux élus. »
« L'union la plus grande possible que l'on peut avoir entre deux êtres, c'est faire l'amour. Ce n'est pas avec des mots que l'on communique. »
« Les temps changent. Autrefois, c'était l'homme qui décidait. Il donnait la vie, la femme était comme un frigidaire. Enfin, un frigidaire chaud ! Dont l'homme tirait la poignée ! »
« A quoi bon faire durer le plaisir, puisque c'est obligatoirement l'exténuer ? »
« La Bible est une oeuvre littéraire et non pas un dogme. »
« On cloue les cercueils comme si on avait peur que les morts s'envolent. »
« Un jeune homme qui n'a pas pleuré est un sauvage et un vieillard qui ne rit pas est un insensé. »