« Les queues de siècle se ressemblent. Toutes vacillent et sont troubles. »
« La réalité ne pardonne pas qu'on la méprise ; elle se venge en effondrant le rêve, en le piétinant, en le jetant en loques dans un tas de boue ! »
« Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre. »
« Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. »
« L'histoire de l'industrie est le livre ouvert des facultés humaines. »
« L'échec est le terme dernier. »
« Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes. »
« Croire en Dieu, c'est vivre par quelque chose qui n'existe d'aucune manière dans le monde, sinon dans le langage ambigu de ces phénomènes que nous appelons chiffres ou symboles de la transcendance. »
« Quand elle est vraiment personnelle et jaillie des origines, la prière se trouve à la limite de la pensée philosophique, elle devient philosophie dans l'instant où s'abolit toute relation intéressée avec la divinité. »
« Etre radical, c'est prendre les choses par la racine. Et la racine de l'homme, c'est l'homme lui-même. »
« Celui qui veut être vrai doit risquer de se tromper. »
« Les idées ne sont rien d'autre que les choses matérielles transposées et traduites dans la tête des hommes. »
« L'âme est une sorte d'aérostat qui ne peut monter, atteindre ses fins dernières dans l'espace, qu'en jetant son lest. »
« La propriété privée nous a rendus si stupides et si bornés qu'un objet n'est nôtre que lorsque nous le possédons. »