« La jeunesse a une patience infinie, et d'autant plus méritoire que le temps, pour elle, se traîne avec une lenteur désespérante. »
« Le désir de s'élever au-dessus de la nature humaine n'est souvent qu'une façon de mépriser les hommes. »
« On peut voir le nécessaire, le comprendre, le vouloir, l'aimer même, tout en se sentant pénétré d'une douleur infinie. »
« Le sage ne veut pas être estimé comme le jade, ni méprisé comme la pierre. »
« Une âme pèse infiniment plus qu'un royaume, un empire, parfois plus que le genre humain. »
« L'âme et le corps de qui l'on aime, merveilles changeantes et ondoyantes, sont royaumes infinis à explorer. »
« Méprise la vie pour en jouir. »
« La douleur. Elle est patiente, mais quand elle vient c'est pour longtemps, ne la méprise pas. »
« L'obscénité n'apparaît que si l'esprit méprise et craint le corps, si le corps hait l'esprit et lui résiste. »
« On ne vit que d'illusions. Les apparences sont infiniment plus savoureuses que les réalités. »
« Le mal, c'est d'affamer, de priver, de détruire, de mépriser les êtres. Le mal, c'est de ne pas être bon. »
« Les politiques eux-mêmes pensent comme nous de la politique ; ils sont les premiers à l'estimer ce qu'elle vaut ; c'est-à-dire à la mépriser. »
« Qui méprise sa vie est maître de celle d'autrui. »
« La vertu est infiniment plus dangereuse que le vice. On ne peut la dénoncer, on ne peut que la punir. »