« Il y a deux manières de combattre, l'une avec les lois, l'autre avec la force. La première est propre aux hommes, l'autre nous est commune avec les bêtes. »
« La soif de dominer est celle qui s'éteint la dernière dans le cœur de l'homme. »
« Le parti de la neutralité qu'embrassent le plus souvent les princes irrésolus, qu'effraient les dangers présents, le plus souvent aussi les conduit à leur ruine. »
« Les grands hommes appellent honte le fait de perdre et non celui de tromper pour gagner. »
« Un prince s'il est sage doit savoir se conduire en tous temps et en toutes manières de sorte que ses sujets aient besoin de lui. Ils seront ainsi mieux disposés à le servir avec zèle et fidélité. »
« On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal. »
« Les hommes ne font jamais rien de bon que par nécessité: là où abonde la faculté de choisir et où l'on a pleine licence de conduite, tout s'emplit aussitôt de confusion et de désordre. »
« Rien n'est aussi désespérant que de ne pas trouver une nouvelle raison d'espérer. »
« Contenter le peuple et ménager les grands, voilà la maxime de ceux qui savent gouverner. »
« Les hommes prudents savent toujours se faire un mérite des actes auxquels la nécessité les a contraints. »
« Une des premières choses de l'homme, c'est sa fureur pour la nouveauté, deux grands mobiles font agir les hommes ; la peur et la nouveauté. »
« C'est une erreur de croire que, chez les grands personnages, les services nouveaux fassent oublier les anciennes offenses. »
« Que pour être efficace il faut cacher ses intentions ! »
« Si tu savais changer de nature quand changent les circonstances, ta fortune ne changerait point. »