« C'est toujours ceux qu'on aime qui sont pris pour endurer les malheurs qu'on enferme et les défauts qu'on ne peut plus cacher. »
« Il y a des larmes pour nos malheurs. »
« Un des grands malheurs de l'homme, c'est que ses bonnes qualités même lui sont quelquefois inutiles, et que l'art de s'en servir et de bien les gouverner n'est souvent qu'un fruit tardif de l'expérience. »
« Nous croyons souvent avoir de la constance dans les malheurs, lorsque nous n'avons que de l'abattement, et nous les souffrons sans oser les regarder comme les poltrons se laissent tuer de peur de se défendre. »
« A force de nous apitoyer sur les malheurs des héros de romans, nous finissons par nous apitoyer trop sur les nôtres. »
« Mon père dit qu'un homme est la somme de ses propres malheurs. On pourrait penser que le malheur finirait un jour par se lasser, mais alors, c'est le temps qui devient votre malheur, dit papa. »
« Les gens qui se plaignent constamment vivent leurs malheurs deux fois. D'où leur humeur chagrine. »
« C'est être sage que de n'accuser que soi de ses malheurs. »
« Les malheurs particuliers font le bien général ; de sorte que plus il y a de malheurs particuliers et plus tout est bien. »
« C'est le fait d'un vaniteux que de grossir ses malheurs. »
« Nous sommes consternés de nos rechutes, et de voir que nos malheurs mêmes n'ont pu nous corriger de nos défauts. »
« Les malheurs engendrent les malheurs, et jamais sans gémissements et sans larmes ne s'écoulera un seul jour! »
« Les enfants adoucissent les peines, mais rendent les malheurs plus amers. »
« Il y a souvent plus d'orgueil que de bonté à plaindre les malheurs de nos ennemis; c'est pour leur faire sentir que nous sommes au-dessus d'eux que nous leur donnons des marques de compassion. »