« Je me tiendrai toujours plus obligé à ceux par la faveur desquels je jouirai sans empêchement de mon loisir, que je ne ferais à ceux qui m'offriraient les plus honorables emplois de la terre. »
« L'essence du drame est d'affirmer et de conclure. »
« Pour examiner la vérité, il est besoin, une fois dans sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut. »
« La parole a beaucoup plus de force pour persuader que l'écriture. »
« Je ne suis pas de ceux qui estiment que les larmes et la tristesse n'appartiennent qu'aux femmes, et que, pour paraître homme de cœur, on se doive contraindre à montrer toujours un visage tranquille. »
« Je réputais presque pour faux tout ce qui n'était que vraisemblable. »
« Lorsqu'on emploie trop de temps à voyager on devient enfin étranger en son pays. »
« La guerre ne rend pas les hommes plus nobles... Elle en fait des chiens... Elle empoisonne l'âme. »
« Qui jamais ne connut ce que c'est que l'amour, n'a jamais pu savoir ce que c'est que la peine. »
« Le vrai progrès, c'est une tradition qui se prolonge. »
« On confond trop volontiers la qualité du plaisir dramatique avec la difficulté qu'on éprouve à en jouir. »
« Enfin je saurai à l'avenir où il passe ses nuits. »
« La puissance de bien juger, de distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens, ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes. »
« L'art et le métier ne sont pas deux choses séparées. Invention et génie ne peuvent se passer ni de savoir ni de méthode. »